Le projet

Voici une présentation du Petit Tour, notre projet de voyage autour du monde. Ce petit billet répond à différents objectifs :

-présenter nos frimousses et notre Petit Tour.

-détailler la naissance du Petit Tour, sa maturation, sa mise en oeuvre, et nos motivations, telle qu'elles étaient au jour du départ (elles n'ont pas vraiment changé, disons qu'elles se sont complexifiées...)

-expliquer ce que nous cherchons, notre fonctionnement, nos objectifs et nos attentes (ces derniers ont connu une évolution certaine...)

-préciser tout ce qui n'est pas compris dans les trois rubriques précédentes


Nous



Nous sommes deux petits mulots (terme qui nous suit depuis le début, apparu un jour où Léonore, en Italie, un peu fatiguée après une journée de marche, aperçut un homme fort chargé, comme nous, devant lequel elle s'écria : ''t'as vu, lui aussi il est chargé comme un mulot!'') qui ont quitté leur terre natale pour aller faire un petit tour par le vaste monde.



Oliv:
Bestiole aux longs poils plus ou moins soyeux, j'ai fêté mes 27 ans cette année. Lyonnais et amoureux de la cité des Gaulles, j'ai vécu une enfance heureuse suivie d'une jeunesse insouciante, qui me conduisirent jusqu'au BAC et à l'université. Après quelques années à étudier la biologie, il devint évident que les études scientifiques, c'est bien, mais le boulot... Je me lançai donc dans le social, et passai les deux dernières années précédant le départ à enchainer plus de jobs que ne peut en supporter un homme : enseignement sportif, animation périscolaire, direction de séjours de vacances etc... Durant l'été 2012, en colo, je rencontrai Léonore...



Léo :
Originaire de Normandie, j'ai fêté mes 24 ans en Mai.
Après une scolarité quelque peu houleuse je me découvre une passion pour la cuisine que j'étudierai pendant deux ans, avant de trouver véritablement ma voie dans le travail social. Je passai donc un diplôme d'état d'aide médico psychologique et travaillai pendant trois ans auprès de personnes atteintes de handicaps ou de maladies psychiatriques. Mon BAFA en poche à 17 ans, je participais à l'encadrement de colonie de vacances dès que mon emploi du temps me le permettait.

Le reste est commun à nous deux : nous aimons la bonne boustifaille, la musique, les marmots, la famille, les amis, la nature et son cortège de bestioles et de fleurs, ses paysages. Nous sommes d'éternels émerveillés.

Voici nos vies d'avant. A partir de notre rencontre, elle se sont rapprochées, pour fusionner définitivement avec le petit tour.




Le petit tour, naissance et définition rapide


Histoire d'évacuer les généralités, oui, le petit tour est un voyage autour du monde. Ces termes seuls ne signifient rien, mais avant d'expliquer ce qu'ils représentent pour nous, précisons d'où sort cette idée saugrenue d'aller trainer nos pattes sur les routes du monde.

Durant notre dernière année de labeur (également notre première année de vie commune), Léonore cherchait désespérément une mission humanitaire quelque part dans le monde, Elle se heurtait à un grand nombre de difficultés: absences de réponses des organismes sollicités, refus inexpliqués (se faire recaler avec un diplôme dans le médico-social, ça mérite quand même quelques explications...), nécessitée de payer des sommes faramineuses pour aller travailler en tant que volontaire (payer pour travailler?!), etc... Un autre problème, et pas des moindres, il était hors de question que je la laisse partir durant plusieurs mois! Quand il devint évident que l'humanitaire institutionnalisé était, comme toute organisation, vérolée, inefficace, cupide et corrompu, nous dumes reconsidérer les choses. Une chose était vérifiée : nous surfions la même vague.

Pour ma part, l'envie de voyager me tenait les tripes depuis plusieurs années, mais le travail et l'absence ou l'indisponibilité (pour l'une d'entre eux) de compagnons de route en accord avec mes attentes en voyage (que nous décrirons plus bas), me retenait.

Finalement, ce fut Léonore qui, un soir de novembre, sur les quais du Rhône, lança pour la première fois un retentissant ''vient on se casse, on se fait le tour du monde'', auquel je répondis OK.

Ca n'avait l'air de rien, mais le lendemain matin l'idée s'était imprimée, et nonchalament, nous avons commencé nos recherches d'itinéraire. Petit à petit, au fil des jours, l'idée lancée avec désinvolture pendant une soirée se concrétisa complètement, et le travail véritable de préparation commença. Il s'avéra que nos idées du voyage étaient totalement similaires, et c'est là que se trouve notre plus grande chance. Nous nous nous sommes mis à compter les mois, à attendre désespérément la fin de mes contrats, le jour où enfin nous pourrions tout claquer pour vivre d'amour et d'eau fraîche sur la route.

Les passeports, les vaccins, le matériel... tout fut bientôt fin près, et l'idée que ça y'était, nous allions partir, commença à gonfler. La date de départ fut posée. Les interminables au-revoirs se succédèrent. La dernière soirée à Lyon passa, puis la dernière à Nice.

Et enfin, le 30 septembre 2013 à 14h, nous avons embarqué en 2CV avec deux amis, qui nous déposèrent dans les hauteurs de Ventimiglia à la nuit tombée. La soirée passa sans que nous nous rendions trop compte que le Petit Tour avait enfin débuté. Au matin, le 1er octobre 2013, nous avons plié la tente et nous sommes mis en route vers l'est.

Le petit tour, au départ, c'était un voyage de plus de 50000 kilomètres, traversant 4 continents et une trentaine de pays. Durée de la promenade? Inconnue. Budget? Idem.

Si ces deux derniers points n'ont pas changé, le but premier de notre voyage a connu quelques évolutions au fil des mois, puis des années passées sur la route. Au départ pensé comme un tour du monde, notre petit tour s'est transformé en quelque chose de beaucoup moins réducteur. Le fait de ''faire le tour du monde'' ne veut plus rien dire pour nous, et ses implications sont de toutes façons en complète opposition avec nos valeurs. Faire le tour du monde, et après, quoi? Pour l'accomplissement? Pour pouvoir dire ''je l'ai fait''? Pour se donner un but, un objectif à tous prix?

Envisager un tour du monde d'un point A à un point A, c'est souvent prévoir une date de début, une date de fin, un itinéraire qui peut rendre impossible toute dérive, tout imprévu. On ne part pas découvrir un endroit, on part faire un tour du monde.

Au final, tout ceci est aux antipodes même de ce que nous considérons comme les fondements du voyage en tant que mode de vie et de pensée. C'est trop absolu, trop arrêté. Ce n'est pas ça que nous définissons comme le Voyage.

Le Petit Tour n'est donc plus un tour du monde depuis longtemps, c'est un voyage à durée indéterminée et au gré de nos envies, du hasard, des opportunités. Il s'avère qu'en ce moment, suivant tout ça, nous allons effectivement faire le tour de la planète. Mais si demain ces envies nous ramènent en arrière, nous les suivrons. Si elles nous ramènent chez nous aussi. La seul chose qui compte, c'est que nous prenons un plaisir fou à voyager dans tous les sens du terme, à nous laisser couler dans le fantastique courant des événements, sans attaches, sans date ni point d'arrivée, et que nous suivons ce plaisir où qu'il nous mène. Sans objectifs autres que celui qui nous attire sur le moment. Et sans fin.


Motivations 

Nous allons aborder ces sujets en associant nos idées de départ aux ramifications qu'elles ont trouvé après tout le temps que nous avons passés sur la route.

Notre désir de partir était immense, insoutenable, nos 8 derniers mois passés en France ne furent qu'une longue attente du départ. Lorsque la conviction que ''ça y'est, nous allons partir'' s'installa, tout devint temporaire, tout perdit son importance et devint secondaire, complètement éclipsé par la perspective du voyage. Cela pour différentes raisons.


-le monde qui nous attire

Au rayon des évidences, nous voulons partir explorer la planète. Nous voulons découvrir comme elle est belle, cette immense mosaïque de gens, de paysages, de monuments, de nature, de pays, de cultures. Surtout, nous voulons voir tout ça de nos propre yeux, et pas à travers le prisme faux, déformé, censuré, superficiel et fade des médias, à plus forte raison des médias francais. Nous voulons aller voir comment ça se passe là-bas, comment les gens vivent, afin de réfléchir sur notre propre vie.

Tout ça revient à dire que nous voulons apprendre. Apprendre tout et rien, apprendre sur nous, apprendre sur les autres, sur le genre humain et son histoire, sur la nature qui nous entoure. Nous prenons tout ce qui passe.

Une autre de nos principale motivation est la volonté d'aller voir si nous pouvons nous rendre utile quelque part. La tentative de Léonore de partir aider avec une ONG ayant montré ses limites, notre meilleur solution est finalement de nous bouger les fesses nous-même histoire d'aller là où nos maigres compétences pourront peut-être servir à quelqu'un, à quelque chose, où qu'il se trouve. Nous ne pouvons promettre qu'une motivation absolue et une insatiable volonté d'apprendre. Et cela à déjà fait ses preuves!

Après plusieurs année de voyage, nous avons une motivation pure qui découle des autres : continuer, encore et encore, à se laisser entraîner, continuer ce grand périple qui a changé, change et changera encore nos vies. Le voyage est une chose fromidablement belle et grandiose à tous les niveaux. Considérant ce qu'il nous a apporté, c'est la chose la plus sensée que nous ayons jamais entreprise


-plusieurs vies possibles...

Nous voulons associer tout ça à un nouveau mode de vie, simple et dénué de superflu, pour revenir au sources et nous émerveiller à nouveau de choses essentielles. Nous voulons que notre Petit Tour se déroule dans le plus simple apparat, avec notre minimum pour être heureux, et ainsi réapprendre à vivre de manière moins absurde et plus essentielle qu'avant.

C'est après les galères qu'on apprécie d'autant plus les moments où tout va bien. Nous voulons voir si nous pouvons relativiser, pour apprendre à composer avec les hauts et les bas qui jalonnent la vie.

Nous voulons être libres. Libres de choisir un chemin différent, une vie différente. Il n'y a pas une voie pour réussir, il y en a une multitude. Nous verrons ce que nous considérons comme une ''réussite''.


-...Mais pas en France

Si le monde nous tire vers lui, notre pays natal lui nous repousse. Bien sur nous aimons nos amis, notre famille. Evidemment nous ne crachons pas sur notre pays, du moins pas sur tout ce qui le compose... Mais il s'avère que nous n'en pouvons plus de la France, qu'elle nous a profondément dégouté, jusqu'à étouffer, à cause de différentes choses qu'il serait trop long d'expliquer ici. Elle nous a montré jusqu'à l'écoeurement qu'elle n'admettait pas de compromis, que sa liberté de façade est subordonnée à l'entrée dans le moule, à l'adhésion à un modèle de vie qu'on nous présente comme unique mais qui n'en est qu'un parmis d'autres, et qui ne nous convient pas. Nous ne sommes pas en train de dire que les autres pays sont forcément meilleurs, bien au contraire, et nous l'avons bien vu.

Pour être honnête, au fil des mois, nous nous sommes aperçus que nous étions finalement bien lotis en France... Nous avons vu la misère la plus totale, nous avons ressenti le poid de l'opression et de la dictature, le malaise de la corruption galopante et du désespoir. En France, il y a des problèmes, mais globalement nous n'avons vraiment pas de quoi nous plaindre, et ce que nous considérions comme des problèmes nous parait à présent bien futile...


Conceptions du voyage

Nous avons les mêmes, ce qui est assez formidable. Vaste explication que celle de notre vision du Petit Tour. Au delà de la définition de voyage, nous le voyons comme un tout, une expérience du corps et de l'esprit, un morceau de vie d'une grande complexité absolument merveilleux, qui doit nous retourner dans tous les sens pour un bon bout de temps.

Comme nous, notre Petit Tour est libre (autant que faire se peut!). Nous avions un itinéraire général que nous avons rapidement jeté aux oubliettes, la priorité étant justement de rester libre, suivant nos envies, les conseils, les rencontres et le reste. Rien n'est figé, tout est permis!

Globalement, nous restons (très) relativement proche des sentiers battus. Pas d'exploration de l'antartique en solitaire de prévue donc! Notion très relative, tout dépend de ce que l'on entend par ''proche''. Au dire de certains, apparement nous nous sommes déjà sacrément écartés rien qu'en passant la frontière française. Ca se discute!

Nous ne prévoyons que quelques ''inratables'', afin de ne pas nous bloquer dans un itinéraire uniquement touristique (oui, en Inde, nous avons vu le Taj Mahal!).

Quand nous arrivons dans un pays, nous partons du principe que nous ne savons rien, ce qui est la strict vérité. Nous nous considérons comme des élèves studieux qui viennent apprendre.

On apprend en regardant, en lisant, mais au final quoi de mieux que discuter? Les habitants sont nos maîtres, les rencontres notre école. Les yeux et les oreilles ouvertes, nous prenons tout ce que les autres ont à offrir. On peut apprendre tout de tout le monde. N'importe qui sait forcément quelque chose que nous ignorons.

Nos rencontres sont également nos guides : quand nous arrivons quelque part, nous papotons, demandant ce qu'il y a à voir dans les parages. C'est comme ça que nous avons découvert l'île de Losinj en Croatie, Butrint en Albanie, le Pelion en Grèce, ou encore Assos en Turquie. Ce mode de fonctionnement nous ravit chaque jour un peu plus, mixant rencontres et découvertes surprises. Et c'est parfait, étant donné notre allergie aux guides papier en tout genre...

Si dans les pays occidentaux, notre but est de vivre en marge pour observer en prenant du recul, dans les pays culturellement très différents nous essayons plutôt de nous immerger le plus possible pour découvrir de nouveaux modes de vie et de pensée.

Régulièrement, dans cet optique et lorsque nous sentons le besoin de plonger plus en profondeur quelque part, nous cherchons un job de volontaire sympa pour vivre véritablement la vie locale, où au moins rester plus longtemps au même endroit. Ca ne fait pas de mal non plus de se poser un peu de temps en temps!

Nous avons bien sûr dû répondre à des besoins beaucoup plus matériels au cours du voyage quand nous sommes arrivée au bout de nos économies. Vive les working holiday visas et le fruit picking!


En ce qui nous concerne, nous restons vissés l'un à l'autre, toujours, tout le temps, pour le meilleur et pour le pire. Et on le vit bien!

Depuis le départ, nous vivons en dépensant peu (14500 euros pour deux en deux ans de voyage), par souci d'économies bien sûr, mais surtout pour une utilisation raisonnée de l'argent. Au revoir tout superflu, nous ne gardons que le nécessaire. Nous n'oublions en revanche pas que notre vadrouille doit rester un plaisir, nous nous accordons de temps à autre quelques luxes (une tablette de chocolat après nos 20km de marche à travers le Parc de Skadar, nous préparer une purée aux saucisses chaude après une semaine de pluie etc...).

Ceci implique différentes choses : en Europe, notre régime alimentaire était composé presque exclusivement de pain de mie, jambon recomposé et fromage 1er prix style kiri. Depuis que nous sommes arrivés en Asie, les petits prix nous permettent de manger chaud tous les jours, mais en contrepartie nous ne consommons que très rarement de la viande. Notre régime australien se rapprochait de celui que nous avions en Europe aggrémenté de petits plus.

Durant la traversé de l'Europe, nous dormions sous tente en dehors des villes (parfois en ville également, tout dépend). C'est gratuit, et on aime ça! Notre cher guitoune était notre maison, notre terrier, notre chambre, notre bien le plus précieux, et en plus le jardin change tous les jours! Lorsque la zone était légèrement habitée, nous demandions aux habitants si nous pouvions poser la tente. En Asie, grâce aux tarifs merveilleusement bas qu'il est possible de trouver, nous avons commencé à dormir enfin dans des lits quand nous n'étions pas en treck. L'Australie a vu le retour de la tente, jusqu'à l'arrivée de notre van. En un an, nous n'y avons jamais déboursé le moindre centime pour dormir!

Mis à part en quelques rares occasions, nous avons traversé l'Europe en stop. On avance et on rencontre du monde pour pas un rond grâce à la gentillesse des gens! Depuis l'Iran, les prix des transports sont ridicules, et les pays traversés immenses, nous tournons donc aux bus locaux. Nous avons renoué avec ce bon vieux stop en Australie, où le voyage au pouce est d'une efficacité redoutable, avant d'acquérir notre propre véhicule.

J'en oublie, mais grâce à tout ça, non seulement nous sommes heureux, mais en plus chaque petit plus prend une ampleur considérable (le ciel bleu après 2 jours de pluie, une douche chaude après un mois à nous laver dans des rivières en plein hiver, une nuit complète après une autre passée les yeux grands ouverts à cause du froid). C'est justement parce que ces choses essentielles pour beaucoup deviennent rares qu'elles sont la source d'une joie intense. Elles ne sont plus normales. Vous pensez qu'il est inconcevable de se laver à la main après être allé aux toilettes? Prendre sa douche froide à la bougie parce que l'électricité fonctionne 8h par jour est une chimère peut-être? C'est normal de faire à manger tous les jours sur du feu, de passer la nuit sur des cailloux, puis dans un navire, puis sur des cailloux, de dégivrer vos draps par -15, de se coucher trempé, de passer 3 semaines sans eau chaude? Pour nous oui!

Voilà une des choses que nous considérons comme une réussite. Comme ça nous sommes heureux, véritablement. La pluie? Ce n'est que de l'eau! Coincé dans la montagne par la tempète? La tente tient, nous avons à boire et à manger! Il fait nuit, il pleut, on est en pleine ville européenne? Restons discret et trouvons un parc. Pas de parc? On ne va pas mourir si on ne dort pas cette nuit! Nous ne voulons rien de plus. Et quand arrive le petit plus (une piaule, un repas chaud, le soleil etc...), wouhaaaa!

Nous n'oublierons jamais la conclusion des deux jours passés sous la tente au Monténégro bloqué par la pluie : Au réveil, nous sortons de la tente, et levons les yeux vers le ciel. Il est bleu. Rarement nous avons éprouvé un plaisir comparable à celui que nous a procuré ce ciel bleu. Nous en avons chanté, dansé, rigolé pendant 10 bonnes minutes. C'est ça que nous cherchons. Et si le monde pouvait s'émerveiller comme ça à la simple vu du bleu du ciel...

Lorsque nous avons quitté l'Europe se sont ajoutés à l'enrichissement que procure le retour à l'essentiel l'extraordinaire sensation du dépaysement total et des découvertes formidables.

En accord avec ces principes, nous n'avons emporté ni téléphone, ni ordinateur (mais on nous en a finalement offert un en Australie!), ni guides d'aucunes sortes. De toute façon, les rares fois où nous avons pu consulter la soi-disante bible du voyageur, j'ai nommé le lonely planet, nous n'y avons trouvé que des ''bons plans'' hors de prix pour notre petit budget.

Nous avons fait le tour pour le moment. Et après toutes ces années de voyage, nous ne nous voyons pas faire autre chose. Tout est génial, tout est toujours nouveau. C'est simple, normal, et c'est pour ça que c'est magnifique!

Si vous avez réussi à tenir jusque là sans dormir et que vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter!