samedi 5 septembre 2015

Hanoi, Cat Ba et la baie d'Halong : la belle et envoutante capitale, et l'incontournable effectivement incontournable du Vietnam

Sabadi!

Nous publions depuis Oudomxay, au nord du Laos, que nous avons rejoint après un petit séjour à Muang Khua, un village perdu dans les collines au nord-est, au bord de la rivière Na Mou à une soixantaine de kilomètres de la frontière avec le Vietnam.

Voilà quelques jours que nous bullons et nous baladons au calme dans la régions la plus reculée du pays. Déjà de la marche, de la détente et des rencontres! 

Nous sommes biens, extraordinairement biens, après avoir retrouvé le charme des piaules à deux euros que nous partageons avec les araignés et les souris, la jungle, la relative fraicheur de nos 1000 mètres d'altitude, et l'ambiance très relax d'un petit village. Nous nous familiarisons avec le pays et travaillons notre vocabulaire laotien et sirotant du thé au bord de la rivière. Plus de détails la semaine prochaine!

Pour le moment, voici un résumé de notre avant-dernière semaine vietnamienne, et pas des moindres!
Au menu, des retrouvailles, la visite de la capitale, et la formidable et célèbre baie d'Halong. Et nous le répétons, encore et toujours, le Vietnam est un pays sacrément beau!

Retrouvailles dans la capitale




Nous commençons notre histoire à Hue. Après avoir admiré les merveilles de l'ancienne cité impériale, nous nous apprétons à partir pour Hanoi.

Nous nous posons à la station de bus, pour un départ prévu à 20h... A 21h, une navette nous embarque pour on ne sait où, et nous emmène finalement au bord de l'autoroute, où le bus nous récupère quelques minutes plus tard.

C'est parti pour 13h de trajet. Mais cette fois, nous sommes beaucoup mieux lotis : couchettes individuelles, oreillers, climatisation... On ne se refuse rien, et nous passons une bonne nuit.

Bien sûr, il s'agissait de treize heures vietnamiennes... Nous mettons finalement presque 15h à rallier Hanoi. Nous débarquons un peu fourbus dans l'agitation de la capitale, cernés par les chauffeurs de taxis, mais nous sommes préparés. Nous savons dans quel quartier nous devons rejoindre Anne-Florence, et quel bus peut nous y emmener. Surprise, les chauffeurs de taxi sont très conciliants, et quand nous expliquons que nous cherchons le bus 32, ils ne nous racontent pas de bobards pour récupérer la course et nous montrent la direction de l'arrêt sans insister. L'un d'eux nous accompagne même jusqu'au bus et nous montre les prix. Comme quoi!

Après une plongée dans le fleuve de la circulation d'Hanoi et quelques minutes de marche, nous voilà à l'hôtel où Anne-Flo et une chambre nous attendent (oui oui, nous avons une chambre réservée!). 

L'heure des retrouvailles a sonné, et elles sont géniales! Si mes parents sont venus nous voir en Inde après 10 mois de voyage, cela fait deux ans que Léonore n'a pas vu sa famille. Comme nous le disions, notre voyage constitue une expérience incroyable, mais nos proches nous manquent, d'autant plus que cela commence à faire un bout de temps que nous avons quitté la France, nos familles et nos amis.

Nous finirons la journée à discuter autour d'un verre et à nous acclimater à la capitale. Il y a tellement d'histoires à raconter!



Pour la première fois depuis notre arrivée, nous dinons dans un bon petit resto. En parlant de ça, nos vadrouilles vont prendre une tournure un peu particulière durant les deux semaines qui vont suivre, étant donné que la question pécunière va complètement disparaitre... En effet, Anne-Florence arrive avec le cadeau formidable que le grand-père de Léonore nous a fait : une somme suffisante pour que l'argent ne soit pas, mais alors absolument pas un problème durant nos deux semaines de vacances ensemble, avec pour consigne de nous faire plaisir sans regarder à la dépense! Nous aurons d'ailleur un peu de mal à nous y faire, avec notre tendance bien ancrée à grapiller le moindre centime...

Nous profitons aussi de la soirée pour explorer les environs. 

Il s'avère que nous nous sommes installés dans le vieux quartier d'Hanoi, Hoan Kiem, aussi appelé le quartier des 36 corporations, qui fourmille d'activité à la nuit tombée. Nous tombons sur un spectacle de rue, mais n'y trainons pas pour rejoindre le temple Kim Ngan, où se tient un concert de Ca tru, musique traditionnelle nord-vietnamienne.



Nous passons un bon moment en fin de soirée à organiser la suite et établir des plans et un itinéraire un peu plus carrés que nos errances à l'arrache habituelles. Nous décidons de visiter la capitale durant quelques jours, avant d'aller faire un tour sur le site le plus célèbre du Vietnam, la baie d'Halong.
Nous craignons l'extrême popularité de la baie d'Halong. Nous adorerions y faire un tour en bateau, mais la perspective de nous retrouver à la queue-leu-leu derrière des centaines d'embarcations chargées de touristes n'est pas des plus alléchantes... 

Après moult recherches, nous trouvons un moyen alternatif et moins commun de visiter le célèbre spot : rejoindre l'ile de Cat Ba, et nous en servir de base pour naviguer le sud de la baie, beaucoup moins connu mais apparement aussi impressionant que le nord. Nous ne pouvons evidement plus débarquer sur place et passer une heure à trouver un point de chute, et nous repérons aussi un hôtel sur place.

En digne conclusion de cette journée, nous ouvrons, tremblant et émus, solennellement, un autre cadeau que nous a ramené Anne Flo : 



Une vision pareil, après deux ans sur la route, ça vous donne des frissons... Nous n'avions pas vu pareil merveille depuis la venu de mes parents en Inde, plus d'un an plus tôt. Et au Vietnam, nous pouvons savourer tout ça avec du vrai pain!


Le lendemain, nous partons vaillamant à pied voir ce que la capitale a à offrir. Nous avons ouïe dire que la belle en avait dans le ventre! Et nous n'allons pas être déçus...

Nous commençons par le temple de la littérature, Van Mieu. 



Construit en 1070 et dédié à Conficius et à ses disciples, le temple accueillit en 1076 la première université nationale du Vietnam. C'est l'un des seuls édifices à ne pas avoir été endommagé suite aux multiples conflits qui ont agité le pays, et bien qu'ayant subit de nombreuses restaurations, son architecture d'origine demeure intacte.

Nous traversons d'abord les jardins, pour aboutir au pavillon Khue Van, aujourd'hui symbole de Hanoi.







Le pavillon débouche sur le jardin des stèles, où sont érigées les 82 stèles des docteurs, honorant la vertue du savoir et de l'éducation.






Suit la porte Dai Thanh...



... Et les temples de Confucius et de ses meilleurs disciples.


Le maitre





Un diplôme délivré par l'Académie



C'est l'occasion d'en dire un peu plus sur la doctrine confucéenne, qui est certe l'un des cultes les plus pratiqué au Vietnam, mais qui est plus une philosophie qu'une religion. C'est que nous commençons à en avoir mangé pas mal! Il faut dire que les temples confucéens sont à chaque fois très impressionants.

Confucius, de son vrai nom Kong Qiu, était un célèbre érudit chinois qui voyagea énormément à travers l'Asie pour parfaire son savoir et le transmettre. Ses enseignements et ses travaux ont donné lieu à l'apparition d'un culte, basé sur les doctrines qu'il répandait par l'intermédiaire de ses disciples. Ces doctrines étaient basées sur des principes de conduite de l'homme de bien, de perfectionnement de soi, sur la valeur de la vertu et de la famille. Elles prônent l'équité des gouvernements et le maintient de la paix. Ces doctrines ont grandement participés à l'organisation de la société féodale dans cette partie du monde, et le confucionisme représente l'une des trois grandes religions au Vietnam, avec le bouddhisme et la taoisme.

Voilà pour la petite histoire.

Nous poursuivons par la pagode Mot Cot, ou pagode au pilier unique. Bâtit au 13è siècle, elle fut détruite par les français (encore...) puis reconstruite par le nouveau gouvernement vietnamien il y a quelques dizaines d'années. Effectivement, ça perd de son intérêt... Il est triste de constater que la quasi-totalité des monuments que nous visitons ont été au moins en partie détruits par les colons français (oui, Hue nous reste en travers de la gorge).




Nous passons ensuite voir le monolithique et impressionant mausolée où repose le père du Vietnam indépendant et réunifié, Hô Chi Minh. Des soldats en gardent l'entrée jour et nuit, et il est même interdit de monter sur le trottoir qui passe devant le bâtiment.

Il est amusant de constater que la ferveur envers Hô Chi Minh dépasse ici la ferveur religieuse. A tel point que la dépouille du grand homme quitte son sanctuaire une fois par an pour la Russie, où elle va subir durant 4 mois moult traitements destinés à lui redonner sa jeunesse et à la conserver...



Quand on y songe, Hô Chi Minh a réussit à mettre à genoux les français et a conduit le pays à infliger la première et unique défaite militaire de leur histoire aux américains tout en le réunifiant. Niveau symbole national, ça se pose là.

Derrière le mausolée, nous découvrons l'ancien palais présidentiel.



Nos pas nous emmènent au bord du lac ouest, le plus grand lac d'Hanoi, pour visiter le temple Quan Thanh, sanctuaire taoiste construit au 11è siècle et dédié à Tran Wu, l'une des principales divinités du panthéon taoiste, pour protéger la cité des esprits malveillants.



La cour du temple est visiblement le terrain d'entrainement des protecteurs en question!



A l'intérieur, les murs sont couverts de symboles en chinois anciens, et l'endroit est rempli de statues et d'autels. Comme dans chaque temples, le symbolisme animal tient une place importante,




La pièce maitresse des lieux est une énorme statue en bronze de Tran Wu, qui avec ses 3,6 tonnes est la deuxième plus grosse statue du pays.



Après des heures de marche dans la chaleur et l'agitation, nous terminons la soirée tel des pachas sur une terrasse depuis laquelle nous dominons toute la ville, discutant des heures durant du voyage et de nos expériences. C'est toujours sympa d'avoir un point de vue extérieur sur une quantité de nouveautés telle qu'il est parfois bien difficile de tout digérer!

Le lendemain, nous partons pour la cité impériale d'Hanoi, Thang Long, classée UNESCO, énorme complexe qui comporte des édifices religieux et gouvernementaux de plusieurs époques. Sur place, nous tombons visiblement en pleine célébration bouddhiste, des centaines de dévots sont rassemblés et récitent les saintes écritures.



Un peu comme les grands forts que nous avons visité en Inde, la construction des édifices de Thang Long s'est étalée sur plusieurs siècles, et chaque dynastie impériale y a apporté sa touche pendant plus de mille ans.

On y accède par la porte principale, Doan Mon, un monument à elle toute seule.



Depuis son sommet, nous admirons au loin la Flag Tower, la tour du drapeau, autre symbole d'Hanoi avec le pavillon Khue Van du temple de la littérature.



La zone fait actuellement l'objet de nombreuses fouilles archéologiques.





Nous découvrons ensuite le bâtiment D67, qui servait de quartier général nord-vietnamien durant la guerre. Nous voilà plongés en pleine guerre froide, sous la lumière crue des néons, l'aménagement strict et militaire du lieu et la peinture décrépite.



Et ce n'est rien comparé à ce que nous découvrons dans le bunker D67, construit en 1967... A savoir qu'Hanoi, en tant que capitale du nord-Vietnam pendant le conflit, a subit d'importants bombardements entre juin 1966 et décembre 1972. Tandis que la population se réfugiait dans des abris ou était évacuée dans la campagne, l'état major du Viet-Minh utilisait ce bunker, aussi appelé Bunker de la Commission Centrale Militaire et bâtit à 9 mètres de profondeur et à l'épreuve des bombes américaines, pour prendre les grandes décisions sur la conduite des opérations. Dans les boyaux du bunker, on s'y croit!







Nous terminons par la pagode de la Princesse, construit sous la dynastie des Nguyen, servant d'hébergement pour les dames de la cour de l'empereur durant ses visites dans la capitale.




Bref, la cité impériale est un sacre trésors historique ! Nous repartons a pied pour Chua Quan Su, la pagode des ambassadeurs. Batit au 17e siecle, cette pagode bouddhiste servait de temple pour les emissaires et les visiteurs diplomatiques.




Les interieurs sont un immenses foisonement multicolore somptueux . Il faut ajouter à l'atmosphère les prières qui résonnent, récitées par les nombreux dévots rassemblés devant l'autel principal.




Sur le chemin du retour, nous croisons la ligne de chemin de fer qui passe au beau milieu des habitations.



Nous terminons la journée au théâtre, où se tient une représentation de marionettes sur l'eau, grande spécialité artistique vietnamienne. Le spectacle est formidable, un orchestre d'instruments traditionnels et de chanteuses s'occupe de l'ambiance sonore tandis qu'une troupe de marionettistes cachée derrière un impressionant décors manie des marionettes colorées sur un bassin, recréant de célèbres scènes de vie, historiques, ou religieuses.

Les animaux symboliques du Vietnam, la tortue, le dragon, le phénix et la licorne, y tiennent une place importante.



Encore une longue et intense journée qui conclue notre séjour ici. La visite de la capitale nous en a mis plein les yeux. Parcourir Hanoi, c'est parcourir l'histoire et la culture complexes du pays à travers plus de 1000 ans de monuments historiques, de pagodes et de temples, de légendes et de récits épiques. Envoutant!

A côté, comme prévu, on s'est fait plaisir, à grand coup de jus de fruits, de cafés, de petit dèj royaux et de restos. La boustifaille vietnamienne, quand on y met le prix, ça envoie, et nous nous sommes régalés de fruits de mer, nems, riz et nouilles de toutes sortes. Ca nous change!

Hanoi, c'est donc très bien. Mais à présent nous attend le spot par excellence du Vietnam...


Cat Ba et la grandiose baie d'Halong




Au matin, nous prenons un taxi, climatisé s'il vous plait, pour rejoindre la station de bus. Le trajet pour l'ile de Cat Ba depuis Hanoi est bien organisé : pour 240000 dongs par personnes, nous embarquons pour deux bus successifs, un bateau, et une navette qui nous emmène dans le centre touristique de l'ile à la nuit tombée.




Assez étrange comme centre d'ailleur. D'un côté, la mer et les petites embarcations de pêcheurs en bambou. De l'autre, une succession d'hôtels et de restaurants aux airs de front de mer méditerranéens. L'ile, sans être le vivier touristique que constituent les villes côtières proches de la baie d'Halong, n'en demeure pas moins très axée sur l'accueil des vacanciers.

Nous rejoignons notre hôtel, en plein sur la croisette, et notre chambre avec vue sur la baie de Cat Ba.

Le jour suivant, nous partons explorer un peu l'ile. Un premier arrêt à la plage nous permet de faire trempette dans un décors fantastique de jungle et de falaises. En revanche, pas moyen de se rafraichir : l'eau est tiède...














La chaleur est fracassante, nous suons tout ce que nous pouvons au moindre effort et multiplions les pauses à l'ombre. Il devient difficile de rester dehors...

L'après-midi, nous rejoignons la colline qui domine l'ile pour visiter le fort de Cat Ba, construit par les japonais durant la seconde guerre mondiale, puis utilisé successivement par les français et les américains pendant les conflits au Vietnam. Depuis notre perchoir, nous jouissons d'une vue sur tous les alentours.











De retour en ville, nous préparons notre sortie dans la baie d'Halong directement depuis l'hôtel. Pour 20$ par personne, nous avons la totale : traversée de la baie en bateau, kayak entre les falaises, repas, visite des iles. Ca promet!

Malheureusement, la chaleur, le voyage et le décalage horaire ont beaucoup fatigué Anne-Florence. C'est sûr que passer de la Normandie au hamam vietnamien a de quoi secouer! Ce sera donc repos pour le lendemain, ce qui nous va très bien. Cela faisait un moment que nous l'attendions ce jour de glandouille! Nous ne bougeons pas de la journée, travaillant sur blog, préparant la suite et enchainant les jus de fruits et les cafés en terrasse tout en nous gavant de crevettes, de calmar grillé et de poisson. Royal je vous dis!

Il faut admettre, quand on met de côté la question de l'argent et l'inévitable petite culpabilité qu'entraine la moindre dépense superflue, on se marre quand même beaucoup plus sereinement, même si nous ne sommes définitivement pas très à l'aise avec cette facon de voyager.

Au matin, c'est parti. Ce coup-ci, tout le monde est en forme, et nous embarquons pour naviguer sur la plus célèbre baie de la planète. La baie d'Halong, c'est un peu comme le Taj Mahal en Inde, un incontournable unique au monde, et nous attendions avec impatience de voir ça de nos yeux. Nous nous apercevons bien vite qu'elle mérite sa réputation!

Nous n'allons pas nous lancer dans d'inutiles descriptions, voyez les photos, en vous rappelant qu'elles ne constituent qu'un pâle aperçu du tableau que nous avons sous les yeux :














C'est immense, grandiose, fantastique. Et effectivement, le coin est très peu squatté. Pas de hordes de visiteurs, ni de chaines de bateaux à l'horizon.

En chemin, nous faisons la connaissance de deux voyageurs français, du genre velus et bien dans le vent. Ils ont pas mal vadrouillé en Asie du sud-est, et une fois de plus nous rêvons en écoutant leurs histoires fantastiques sur le Myanmar, que nous avons ajouté à notre itinéraire il y a quelques mois. Il doit vraiment être incroyable ce pays!

Nous arrivons bientôt dans une crique entre les falaises, et débarquons sur un ponton pour continuer en kayak parmis les pics rocheux. C'est le panard, il y a plein de grottes et de passages navigables creusés par l'eau dans les falaises. En fouinant un peu, nous découvrons un tunnel obscure qui mène à une crique complètement déserte.

Lorsque la chaleur devient trop forte, nous sautons directement à l'eau. Le cadre est merveilleux, nous sommes seul au monde, c'est à hurler de joie! En revanche, désolé, l'appareil photo ne faisait pas partie du voyage.

Pendant que nous flottons étalés dans l'eau et le calme, en regardant le ciel bleu et les falaise couvertes de verdure, nous nous souvenons à nouveau du mois dernier passé à cueillir des mandarines couvertes de givre dans le froid de l'hiver australien, savourant le résultat dont nous profitons à présent. Que la vie est belle!

Après deux heures d'exploration en kayak et de baignade, nous retournons à notre bateau pour le repas, avant d'atteindre une autre crique bordée de plages que nous rejoignons à la nage. L'endroit est une véritable carte postale de sable blanc et d'eau azure et transparente, le cadre unique de la baie en plus.










Notre bateau nous emmène ensuite finir la journée sur l'ile aux singes, petite montagne jaillissant de l'eau bordée de plages paradisiaques. Nous restons dans le ton de la journée en barbotant. Nous aurons passe plus de temps dans l'eau que dehors aujourd'hui! 




Et puis forcément, l'ile au singe ne porte pas ce nom pour rien : pendant que nous sirotons un café glacé à l'ombre d'une paillote, toute une troupe de primates vient bondir dans les arbres au-dessus de nos têtes.







Lorsque nous rentrons tout bronzés au port de Cat Ba, nous sommes rayonnants. C'était quand même une sacrée journée! Donc, si vous vous posiez la question, oui, la baie d'Halong est un véritable joyau! Un de plus dans ce pays que nous ne nous lassons pas de parcourir.

Après de fantastiques retrouvailles avec la maman de Léonore, nous avons eu notre ultime dose de ville avec Hanoi, belle et intéressante à visiter mais forcément énorme et très agitée. Ras-le-bol des scooters, de la foule et du bruit! Quand à la baie d'Halong... Ba la baie d'Halong quoi! Inutile d'en dire plus.

Les coins sauvages et les campagnes sont quand même passés à la trappe depuis le début de notre traversée du pays, et nous comptons bien combler ce manque. Nous décidons de rejoindre Ninh Binh, pour silloner la baie d'Halong terrestre et la campagne. Ensuite... Et bien nous y réfléchissons. 
Nous profiterions bien de nos derniers jours dans le pays pour une échappée montagnarde et une découverte de la vie rurale, mais le lieu reste à déterminé. La destination par défaut pour ce genre de virée est bien sûr Sapa, avec ses collines, ses petits villages et ses rizières, mais comme pour la baie d'Halong nous aimerions trouver une alternative. Sapa, tout le monde y va, l'endroit n'a apparement plus rien d'authentique, et ses ''villages'' ne sont que des attrapes touristes sans aucune ame, dévorés par le tourisme de masse. Nous verrons...

Et nous avons vu! Rendez-vous dans quelques jours pour la fin de notre petit tour au Vietnam.


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