Santé

Notre petit tour va nous faire traverser moults étendues, sous divers climats, suivant un mode de vie qui est à l'opposé d'un cocon que certain qualifieraient de sécurisé.

Donc c'est super, mais histoire d'éviter certains désagréments plus ou moins graves, nous avons dû préparer de quoi protéger nos petits corps fragiles.

Alors bien sûr, le but du jeu est de ne jamais se servir de toutes ces mesures!

Au programme :

  • Les vaccins
  • Assurance
  • La malaria
  • La trousse à pharmacie

Il est important de noter que la plupart des mesures sanitaires que nous avons pris en préparant notre balade ne découlent que de nos propre choix. Excepté en ce qui concerne le vaccin contre la fièvre jaune, rien n'est obligatoire. Cette page est donc plutôt une description des choix que nous avons fait.



  • Les vaccins
Nous allons traverser pas mal de zones tropicales, de régions sauvages, en vivant souvent en extérieur. Nous avons donc décidé de suivre les recommandations trouvées ici et là pour nous prémunir contre les saletés que nous risquons de croiser, contre lesquelles notre pauvre petit système immunitaire, sans vaccins, ne peut rien. Nous nous sommes donc fait trouer la peau à de multiples reprises :  

-Rage

Si le risque de contracter la rage est présent partout dans le monde (oui, en France aussi!), certaines zones comportent plus de risques, c'est le cas notamment de l'Asie, de l'Amérique du sud et de l'Afrique.

La maladie se transmet de l'animal à l'homme, suite à une morsure par exemple. 

La vaccination est courante, pour ainsi dire sans effets secondaires, mais nécessite 3 injections : une première, la deuxième 7 jours plus tard, et la troisième après 21 jours.

  
-Encéphalite japonaise

Les principales zones à risque sont l'Asie du sud-est et le pacifique occidental.

La transmission de la maladie se fait par les piqûres de moustique.

Le vaccin comporte 2 injections, à 21 jours d'intervalle.


-Hépatite A

Le virus sevit dans les zones où les conditions sanitaires et l'hygiène sont limitées.

La transmission se fait par l'ingestion d'eau ou d'aliments ayant été en contact avec les matières fécales d'animaux infectés.

Une seule injection est nécessaire pour se protéger contre le VHA, et elle peut être combinée avec l'injection anti-typhoïde.


-Typhoïde

La maladie est causée par une bactérie, que l'on trouve dans l'eau, qui sévit donc dans les pays où les mesures d'assainissement de l'eau sont limitées.

La transmission se fait principalement par l'eau de boisson.

Une seul injection est nécessaire pour s'en prémunir, qui peut être combinée avec l'injection contre l'hépatite A


-Fièvre jaune

Elle sévit en Afrique et en Amérique, dans les régions inter-tropicales.

A nouveau, la transmission de la maladie se fait par l'intermediaire des piqûres de moustiques (saleté va!)

Une seule injection est nécessaire, à réaliser au moins 10 jours avant le départ.

Il est important de rappeler que seul certains centres (dont voici la liste) sont habilités à effectuer la vaccination.

A noter que si la vaccination est fortement conseillée en cas de séjour en region tropicale, elle est carrément obligatoire pour entrer dans certains pays.

Pour plus d'informations sur la magie des maladies que l'on peut rencontrer dans le monde, nous vous renvoyons sur le site de l'OMS. A lire avec modération, les risques existent mais inutile de prendre peur, au risque de s'enfermer chez soi!



  • Assurance
Grands questionnements que ceux qui accompagnent le choix d'une assurance voyage : ça coute cher, et si tout se passe bien effectivement c'est inutile. Mais si jamais, si un jour, etc..., ça peut sauver la vie ou le compte en banque. A nouveau, le but du jeu est quand même de ne jamais l'utiliser!

Il y a plusieurs assurances voyage-tout-compris-on-s'occupe-de-tout. De notre côté, pour un projet de cette envergure, il n'y en a pas 150, et nous avons opté pour AVI Marco Polo, connue et reconnue par les vadrouilleurs long courrier.

Nous n'allons pas dresser la liste de tout ce qui est compris dans le bouzin, mais elle est vaste. Nous pouvons nous faire secourir en pleine montagne par un hélico, tout les frais médicaux sont pris en charge au premier euro et quasiment sans limite, de même que les frais de rapatriement, et même l'aspirine est remboursé.

Niveau budget, ça chiffre, l'addition est salée : 600 euros par an et par personne!

A noté que nous avons démarré nos contrats trois mois après notre départ. Avant cela, nous étions couverts par l'assurance fournie avec nos cartes de paiement.



  • La malaria
Un petit paragraphe consacré à la malaria nous parait nécessaire. Non pas que ce soit la plus dangereuse des joyeusetés qui nous attendent, mais il s'avère qu'il n'y a pas de vaccin pour s'en protéger, uniquement des précautions à prendre.

Le paludisme se rencontre dans toutes les zones tropicales. La transmission s'effectue via les piqûres de moustique, particulièrement durant les périodes de mousson, ou l'humidité atteint des taux élevés. Rien à craindre durant la journée, c'est au cours de leur diner, le soir venu, que les moustiques sont infectieux.

Il existe des traitements de fond, mais aucun n'est efficace à 100%. Il convient donc de prendre diverses précautions :

Nous nous sommes chargés de répulsif anti-moustiques spécial tropique, le premier à appliquer sur la peau et le second à pulveriser sur les vêtements.

Concernant les vêtements en question, nous avons embarquer de la manche longue, du pantalon, bref des trucs qui couvrent.

Pour les nuits, une moustiquaire imprégnée complète le dispositif.

Histoire d'en rajouter une couche, nous avons pris chacun un traitement de fond, à commencer 2 semaines avant l'arrivée en zone à risque (c'est à dire avant notre arrivée en Inde) : le controversé Laryam pour Léonore, à gober une fois par semaine, et , à prendre tous les jours, pour moi. Les deux sont remboursés par notre assurance.



  • La trousse à pharmacie

Nous n'allons pas en dresser la liste, vous la trouverez ici.

Nous avons pris le petit necessaire pour les bobos et autres égratignures, le matériel de soin de premières urgences, et... Voilà. En ce qui concerne les anti-vomitifs, anti-diarrhéique, et autre médicaments spécifiques, nous nous sommes dis qu'il n'était pas nécessaire de nous charger outre mesure. Nous achèterons sur place en cas de besoin.

C'est tout pour le moment. Nous le répètons, cet article présente des recommandations, des choix que nous avons fait. A chacun de prendre ce qu'il veut. N'hésitez pas a nous contacter en cas de question!