La belle Venise, nos adieux à l'italie, la Slovénie et l'arrivée en Croatie

Dobar dan! Nous sommes a Rovinj (prononcer Rovini), sur la côte au  nord ouest de la Croatie, juste avant Pula. Nous avons achevé nos aventures italiennes, mais encore beaucoup d'autres nous attendent! Résumé d'une semaine qui bouge :

Nous avons trouvé notre hotel à Mestre. Autant dire qu'après trois semaines de camping sauvage et de sandwichs, un lit et une douche chaude, ainsi qu'un énorme petit déjeuner nous ont fait le plus grand bien! Mais l'appel de la route est irresistible, et nous partons pour Venise vers 10h.

Venise

Est-t-il necessaire de décrire encore la magnifique Venise? Ses canaux, ses gondoles, ses ponts, ses hordes de touristes (dont aujourd'hui nous faisons parti!). Entre l'hotel et la visite de la cite des doges, nous passons pour de vrais vacanciers lambdas. Si l'on oublie les énormes sacs que nous trimballons bien sur.

Santa Maria della Salute

 Nous attaquons la journée par le quartier San Polo, avec San Rocco,Santa Maria Del Frari et... San Polo. Nous empreintons ensuite le pont du Rialto pour le quartier San Marco, prévoyant de passer par la fameuse place plus tard, explorant le quartier jusqu'a Dorsoduro. Là, nous admirons les colonnades de la Punta Dogana et la basilique Santa Maria della Salute, avant de rejoindre San Marco. 

Palais des Doges

La place, la Basilique, le palais des Doges, le tout avec le Soleil qui fait enfin son apparition! A ce propos, désolé pour la grisaille des photos...

Nous quittons Venise en fin d'apres midi, pour rejoindre Mestre et trouver un coin ou dormir. 

Et bien sur, la nuit tombe, nous sommes en plein centre ville, et comble de joie une pluie torrentielle se met a nous arroser... Impossible de quitter le centre, nous dénichons un parking désert sous un pont pour y poser la tente... C'est sur, ca tranche avec la nuit royale d'hier! Et oui, ce n'est pas la fête tous les jours non plus...

La Piazza San Marco

Arrivederci Italia!

 

Pas grand chose à raconter sur la journée du lendemain. Stop entre Mestre et Trieste, que nous atteignons dans l'après midi, pour voir la plus grande place construite sur l'eau d'Europe. 

Après avoir bien ramé dans une zone très industrielle, nous sortons en bus de la ville complètement à l'aveuglette, utilisant notre boussole pour changer de bus dès lors qu'il devie de notre cap... Assez marrant! 

Nous trouvons un parc à une dizaine de bornes de la frontière Slovène au bord de l'eau pour camper.

 Slovénie:

Le lendemain, le bus nous pose à 10m de la frontière, que nous franchissons allègrement, achevant ainsi notre vadrouille en Italie, premier pays du voyage. En franchissant la frontière, nous sommes heureux, même si nous ressentons une pointe de nostalgie (l'Italie, c'était quand même génial comme introduction!) : le fait d'arriver dans un nouveau pays donne plus de réalité au voyage, le Petit Tour devient plus concret.

Nous continuons à pied à travers la campagne, les vignes et les oliviers, jusqu'à un arret de bus qui nous conduit à Koper. Nous décidons de passer deux ou trois jours en Slovenie, et nous suivons à pied la cote jusqu'à Isola, où nous trouvons un coin pour dormir avec une fois de plus vue sur la mer. Si l'entrée en Slovénie n'était pas folichone, la côte est super, tout comme les prix ridicules du pays (en moyenne tout est 2 fois moins cher qu'en France!)

Au réveil, nous partons dans le parc naturel de Strunjan, pour ne trouver au debut que des champs, puis, déjà mieux, de la forêt et de supers points de vue au bord des falaises qui surplombent la mer. 

Nous descendond un sentier abrupte jusqu'à une plage déserte. L'eau est claire, et les rochers couverts de bulots! Dans ce cadre idyllique, en bon Mc Gyver, je me met en tête de pêcher, et fabrique une épuisette avec un sac en plastique... Et bien sur l'échec est au rendez-vous... En revanche, Léonore ramasse tranquillement les bulots, et au repas nous pouvons déguster de succulentes tartines coquillages-mayonnaise au bord de l'eau!

Piran

Nous partons ensuite en bus pour Piran, sympathique petit port à quelques encablures de la frontière Croate. Bien sympa, peu touristique, c'est appréciable!

Le truc c'est que nous n'avons plus une goutte d'eau, et la première heure de visite de la bourgade est consacrée à la recherche d'un point d'eau, la bouche sêche...

 Nous marchons ensuite (longtemps...) jusqu'à Lucidja, pour trouver un parc, une forêt, des bancs, le tout face à la mer, très bien pour passer la nuit!

Nous repartons à pied au petit matin, et passons la tant attendue frontière de la Croatie. Et nous sommes contents! 


De la frontière à Ronvinj

La douane Croate est toute fois un peu zélée... Non monsieur l'agent, nous n'avons toujours pas de drogue! 

Apres un bref interrogatoire, nous avancons dans le pays et stoppons jusqu'à Poreč (prononcer Poredj), conduit par un prêtre italiano-croate du nom d'Angelo, qui nous récupère au moment même ou une pluie torrentielle se met à tomber! 

Nous flanons dans le centre ville et ses ruelles, avant de passer le port et de tomber sur un grand parc plein de pins. Ici, les chemins sont en pierre, tout comme les plages et les murs, qui laissent une bonne place aux grèves rocheuses. C'est très bien aménagé, naturel et harmonieux. 

Nous passerons la nuit là, avec les écureuils et les crabes, après un extraordinaire couché de Soleil sur la mer, avec les mouettes et les pecheurs.

Vrsar

Nous quittons Poreč et stoppons jusqu'à Vrsar, un port de plaisance magnifique construit sur une colline. ça monte, mais c'est beau! 

L'ensemble présente une très belle architecture, avec de petites rues et des maisons en pierres ou de toutes les couleurs, des points de vue superbe sur les îles alentour, et 28°C au thermomètre. 

Nous rejoignons la plage, aussi belle et savamment aménagée qu'à Poreč, pour une première baignade dans une eau claire et limpide grouillante de tout un tas de poissons, seiches et autres bestioles marines. Formidable! 

En fin d'apres midi, nous quittons la ville pour stopper jusqu'au bout du fjord au sud de Vrsar, afin d'atteindre Rovinj le lendemain. Nous mangeons une grosse rasade de saucisses-purée et dormons sur les rives du fjord.


 









Au matin, nous tendons le pouce quelques minutes pour nous faire embarquer à destinaton de Rovinj. Cet après midi, visite de la ville, et progression vers l'ile de Brionj, puis Pola, avant de rejoindre l'ile de Krk (prononcer Keurk).

Comme d'habitude, tout va bien, le Soleil brille, les mouettes rient, il fait chaud (ça c'est bien!). La Croatie promet d'être merveilleuse!

Bergame, Lac Iseo, lac Idro, lac de Garde, et enfin Vérone

Fiou! Cela fait un moment que nous n'avions pas donné de nouvelles. C'est que nous nous sommes enfuis dans les montagnes durant quelques temps, et internet est difficile à trouver là-haut, même à notre époque! Du coup tout va bien, nous en prenons plein les mirettes, beaucoup de choses à raconter et très peu de temps pour le faire... Résumé express de ces derniers jours, toujours en Italie, depuis un petit cyber à Mestre, 10 minutes de Venise!

Bergame

Santa Maria

San Alessandro

Après un après-midi de stop et une nuit dans les champs, nous atteignons en bus Bergame dans la matinée, pour grimper dans la Cita alta, et admirer ses jolies ruelles, la Basilique Santa Maria, la Cathédrale San Alessandro, et moults autres joyeusetés de la ville haute. Malheureusement, toutes ces visites se font sous la pluie...

Nous partons ensuite pour une longue marche afin de sortir de la ville pour stopper jusqu'au lac Iseo, plus à l'est, et à ce qu'il parait moins touristique que les deux précédents. Deux gentils chauffeurs plus tard, nous sommes au bord du lac, à Sarnico, en fin d'après-midi, et trouvons une magnifique pelouse juste au bord de l'eau pour nous laver (fraichement!) et passer la nuit.

Lago Iseo

A Iseo, nous sommes heureux de découvrir un lac beaucoup moins fréquenté et un peu plus sauvage que ses grands frères.

Nous passons la journée à en faire le tour, profitant du beau temps qui est enfin de retour, bifurquant par une réserve naturelle de toute beauté où nous lézardons un peu.

Nous sommes montés en altitude, et la nuit passée était fraiche! Le lac n'est pas très grand, mais bien joli, et nous passons l'ile mère, avant de nous enfuir dans les forêts surplombant la ville, où nous découvrons entre les arbres une petite clairière recouverte de chataignes. Nous nous en remplissons les poches, et dormons en pleine forêt!



Le lendemain, nous grimpons pour passer par dessus les montagnes qui entourent Iseo à l'est pour rejoindre Idro, un autre petit lac de montagne recommandé par le couple qui nous avait pris à San Remo pour son côté sauvage.

Après 2h de côte, nous levons le pouce plusieurs fois pour atteindre Vestone puis Idro dans la soirée. Non seulement à Idro il n'y a plus de touristes, mais en plus il n'y a presque plus personne du tout! Nous trouvons un super coin de plage où dormir.
 

Lago Idro

Comme à Iseo, nous consacrons la journée du lendemain à faire une petite balade (d'une bonne vingtaine de kilomètres!) autour du lac, parcourant petits sentiers forestiers et villages. C'est vide de monde, plein de bestioles, parfait!

Nous découvrons en fin de journée un parc (avec vue sur le lac une fois de plus!), tellement désert que nous nous autorisons un petit feu. C'est que le climat montagnard n'est pas chaud. Nous posons la tente dans l'herbe du parking du parc...


Le lendemain, nous partons pour le lac de Garde, et nous marchons une bonne partie de la journée, pour rejoindre Storo, avant de stopper pour Riva del Garda, sur la pointe nord du plus grand lac d'europe.

La route n'est pas très fréquentée (c'est ça de vouloir quitter la civilisation!), mais nous sommes tout de même embarqués en fin d'après-midi par une jeune fille se rendant justement à Riva!

Lago Di Gardia

Nous arrivons à Riva dans la soirée, et après un petit tour dans la magnifique vieille ville, nous commençons à nous élever le long de la falaise sur le sentier du Ponale, sur la rive ouest du lac, aménagée pour surveiller et protéger l'accès à Riva au 19ème siècle.

Nous trouvons un bel espace dans les oliviers juste devant un ancien bunker pour planter le camps.

la vue à 950m au dessus du lac

Le lendemain, nous poursuivons sur le Ponale, passant bunkers, casernes d'infanteries et places fortes, pour arriver sur un sentier de grande randonnée passant au-dessus de la falaise en direction du sud, à travers le parc naturel d'Alto Garda.

C'est parti pour la première randonnée du petit tour, avec 15-20 kg sur le dos, qui nous mène après bien des efforts jusqu'à 1161m d'altitude, nous offrant une vue sur le lac absolument grandiose.



Cette marche nous permet d'apprécier la justesse des cartes italiennes : En moyenne 5km entre le point sur la carte et sa position dans la réalité...

Nous redescendons ensuite à travers la forêt (environ 1800m de dénivelé dans la journée!), et nous arrêtons pour la nuit à une heure de marche de Limone Sul Garda, à coté d'un torrent descendant des montagnes (tout le monde devrait se laver une fois au moins dans sa vie dans une eau de torrent à 10°C, après 7h de marche. C'est magique et vivifiant, surtout de nuit!), sur un moelleux tapis d'épines sèches.

Limone Sul Garda

Nous arrivons dans la matinée du jour suivant à Limone, très jolie petite ville au bord du lac, pleine de fleurs et de couleurs. Nous parcourons un satané tunnel sur 2 km (pas top oui. La prochaine fois nous ferons attention aux panneaux...) avant de stopper pour le sud, nous faisant déposer à Salo par un germano-italien en partance pour Milan.

La fatigue est grande, et nous préférons nous arrêter dans un pré et être en forme le lendemain pour Sirmione, dernière étape du lac de Garde (et des lacs italiens en général).

Sirmione

Nous l'atteignons à pied le lendemain en début d'après-midi, après avoir stopper jusqu'à Desenzano.

Nous passons le château de Rocca Scaligera, avant d'explorer le centre historique, très sympa avec ses balcons fleuris, ses pontons, et ses vestiges tantôt médiévaux, tantôt romains. Nous flânons toute l'après-midi dans le coin, avant de dire au revoir aux lacs, et de prendre un bus en direction des alentours de Vérone. Nous voulons dormir à l'extérieur de la ville pour rejoindre le centre demain.

Résultat : Nous passerons la nuit dans un champ en pleine zone industrielle...

Vérone

Nous rejoignons le centre historique de la belle dès l'aurore, que nous atteignons après 3 bonnes heures de marche tout de même!

Nous faisons un peu d'honnête tourisme, et explorons les rues de la ville, passant San Zeno, Duomo, Santa Anastasia, l'arène, San Ramo, ainsi que le théatre romain.

Duomo

Nous quittons ensuite le centre ville pour lever le pouce. Nous voulons rejoindre Mestre, porte d'entrée pour la belle Venise, et après une longue marche jusqu'à l'entrée de l'autoroute et près d'une heure de pouce en l'air, ce sont deux étudiants qui nous récupèrent et nous posent en rase campagne 20km plus loin.

Nous stoppons encore quelques minutes tandis que le soleil se couche, puis décidons de nous arrêter pour la nuit. Nous remarquons, alors que nous quittons le coin, une voiture arrêtée sur le bas côté...

C'est pour nous! Et là, c'est grand : à l'intérieur, nous faisons la connaissance de deux mamas italiennes, totalement surexitées, exubérantes, adorables et ne parlant pas un mot d'anglais! Nous rigolons bien mais ne comprenons absolument rien à ce qu'il se passe... Jusqu'à ce que l'une d'entre elle me passe son téléphone. Me voilà en train de papoter avec sa fille, qui m'explique en anglais que sa mère va nous poser dans la campagne, près de l'autoroute pour Venise! Génial! Un grand moment tout de même.

En pleine cambrousse, nous découvrons rapidement un joli tapis d'herbes hautes à côté d'une rivière assèchée.

Au matin, après quelques problèmes d'orientation, nous rejoignons la bretelle de l'autoroute, levons le pouce une dizaine de minutes, et sommes récupérés par un homme qui nous peut emmener à... Mestre! Magnifique!

Nous nous apprêtons maintenant à rejoindre un hôtel, après 3 semaines sans toit au dessus de la tête, pour visiter Venise demain. Tout va pour le mieux, nous tenons nos 8 euros par jour et par personne. Nous vivons simplement, d'amour et d'eau fraiche, la plus belle aventure dont on puisse rêver. A bientôt, sans doute depuis la Croatie, dont nous passons la frontière d'ici deux ou trois jours (grâce à notre insolente chance en stop!)

L'arrivée aux lacs, le lago Maggiore et le lago di Como

Bonjour tout le monde! Nous sommes à Come, au sud du lac du meme nom, après un bon petit périple qui nous en a mis plein les mirettes et les jambes! Petit tour d'horizon de nos aventures, en très résumé (les cybers coffee, c'est cher!)

 Arrivée aux lacs

Première vue du Lago Maggiore

Nous quittons Alessandria en stop, après avoir un peu galéré à sortir du centre ville (nous avons meme eu affaire à la police locale, qui croyait que nous dealions de la drogue au burger king d'à coté!). Nous nous faisons déposer à Vercelli, et de là nous prenons le train jusqu'à Stresa, à la pointe sud du lac Majeur.

Lac Majeur

Le genre de palaces que l'on croise à Stresa

Il s'avère que Stresa est une ville hyper luxueuse. La première vue sur le lac est formidable, mais la ville est un amoncellement de palaces 5 étoiles, de boutiques de luxes (95 € le bonnet en laine!), de restaurants dont les menus de base coutent dans les 60€... Au milieu des voitures de sports et des passants en smoking, nous faisons un peu tache. Ils nous regardent comme des extraterrestres, et nous fuyons au plus vite cet univers de dément où il est interdit de pique-niquer et meme de marcher sur les pelouses! Nous trouvons tout de même un coin où passer la nuit à l'extérieur de la ville, avec en prime une vue sur le lac depuis la tente!

Nous remontons ensuite le lac par la cote ouest vers le nord, et profitons de superbes points de vue jusqu'à Baveno, où, pour nous remettre des 5 jours de voyage sauvage depuis la cote, nous prenons un emplacement dans un camping pour la nuit. Journée repos, nettoyage et promenade, qui se conclue avec, comble du luxe, une pizza!

vivement une douche chaude!

Nous continuons à pied notre route vers le nord, passant au lac de Mergozzo, pour arriver à Verbania (déposé par un couple de témoins de Jehova...) sous la pluie. De là nous prenons un bus pour Brissago, en suisse, où nous passons la nuit avec une fois de plus vue sur le lac!

Mergozzo

Le lendemain, nous partons à pied pour Ascona (très joli!), avant de rejoindre Locarno (point le plus au nord du voyage). Nous espérons atteindre le lac de Come le lendemain.

Ascona

Nous stoppons durant une vingtaine de minutes, et nous faisons récupérer par un jeune vivant dans une cahute dans la montagne, soutenant les émigrés africains du coin (que le gouvernement garde dans des bunkers à 2200m d'altitude par 4°C... Bravo les suisses), et dont les parents sont à un meeting anarchiste à Lyon.

Quittant le lac Majeur, il nous dépose à Lugano, devant un magasin suisse où nous faisons quelque minuscules courses (c'est trop cher la Suisse...), avant de stopper pour Gandria (retour en Italie!) durant environ 2 minutes, apres quoi nous nous faisons embarquer par un italien à la coupe afro dans sa voiture de sport, qui nous pose à Menaggio, au bord du lac de Come (et un jour de moins que prévu, un!).

Et ça commence à être marrant. Il fait nuit, il pleut, et il n'y a pas l'ombre d'une prairie, ou même d'un carré d'herbe, pour poser la tente... Nous marchons une bonne heure sous la flotte, commençant à vraiment nous demander comment nous allons dormir cette nuit.

Une solution pas banale se présente. Dans une petite ruelle pavée, nous croisons une maison en ruine, entourée de bâches, aux murs délabrés et couverts de mousse. Un brin d'escalade et d'infiltration plus tard, nous attérissons dans le jardin envahit de hautes herbes de la bâtisse, à l'abri sous une tonnelle en pierres brutes! Nous découvrons juste à côté un replat à peu près clairsemé qui fera bien l'affaire pour la tente. Original comme coin camping!

Nous passons la soirée sous notre abri de fortune, avant de poser le camp laborieusement dans le petit espace que nous avons trouvé. L'endroit est tellement petit qu'un des angles de la tente donne dans le fossé qui s'ouvre juste à côté...

Lac de Come

La vue depuis le Greenway

Au matin, nous décidons de longer le lac à pied jusqu'à Como, et après une nuit près de Menaggio, nous marchons jusqu'à Tremezzo, avant d'empreinter le Greenway, un itinéraire de promenade de 9 km parfois longeant le lac (mmh, le petit pique-nique sur la plage!), parfois partant dans les petits villages en hauteur, avec supers vues panoramiques. La balade est magnifique.

Nous continuons jusqu'à Argegno, longeant la route, en cherchant un endroit ou passer la nuit. Autour de nous, falaises et ravins, mais pas beaucoup de terrains plats... Finalement, nous découvrons un petit escalier de pierre qui descend depuis la route dans la forêt... Après une petit crapahute dans les fourrés, nous trouvons le nec plus ultra du coin de camping, sur une petite terrasse en terre au milieu des arbres, qui s'ouvrent pour dévoiler une magnifique vue sur le lac!

déjeuner au bord du lac

Nous quittons notre place idyllique tôt le matin, et prenons le bus jusqu'à Como, à la pointe sud du lac. Petit cadeau de la journée: le chauffeur nous offre gracieusement la course! Un ancien routard probablement.

une fois encore, on est pas bien là?

La cathédrale de Come

Et la suite?

Nous allons rejoindre Bergame dans l'après midi, puis parcourir quelque petits lacs recommandés par nos chauffeurs, avant de rejoindre le lac de Garde.

Tout va bien, c'est que du bonheur jusqu'à maintenant, meme si nous sommes pressé de redescendre vers le sud (il fait un peu froid!). A bientôt!